mardi 17 novembre 2009

Mon "voyage" coincé entre deux bras...

J'ai décidé que chaque temps passé dans ce transport sera appelé "Voyage", dans le seul but de rendre plus exotique la lecture et le récit.

Mardi 17 novembre, alors que ma matinée s'annonce semblable à chaque mardi matin, je me rends à ma chère et tendre gare RER A.



Le panneau dans la jolie petite gare


Première annonce : "Les trains en direction de Paris intra-muros subiront un retard de 10 minutes environ".

Pourquoi cette annonce ne m'étonne plus ? Pourquoi cette annonce n'a plus aucun effet sur mon état psychosomatique ? Pourquoi cette annonce ne me déçoit plus ? Je n'ai malheureusement pas de réponse précise à donner ce jour. A part peut-être le fait que cette annonce est QUOTIDIENNE !

Après 10 minutes de "courtes" attentes sur le quai de la gare, où les gens s'entassent doucement, me voilà montée dans le train et assise, sur un strapontin, mais assise ! Quelle chance (ça n'est évidemment pas le cas de tout le monde, les places sont chères dans le joli petit train bleu et rouge!)

Au fur et à mesure du "voyage", les gens s'amassent, se serrent, se réunissent, se massent, se pressent, et excusez-moi pour le prochain verbe choisi : "s'accumulent"...

C'est pour cela que je n'ai pas d'autre choix que de lever mon royal popotin de cette propre et confortable assise afin de libérer le peu d'espace restant, afin que nous, usagers matinaux soyons encore plus serrés les uns aux autres.
Je ne détaillerais pas dans ce post le thème du "Les uns contre les autres", ou encore le "Quand mon espace vital et social est partagé avec Jean-Michel, que je ne connais ni d'Eve ni d'Adam" ou encore le "Même avec ma meilleure copine je n'ai pas été aussi proche (géographiquement parlant)!"

Levée, calée contre la paroi, je me retrouve coincée entre deux bras, l'espace restant me permettant de passer ma tête. Inutile de vous préciser ici, que malgré le fait que la situation ne soit pas des plus confortables, elle reste nauséabondement agréable. En effet, la période de l’année fait que la température est relativement basse à cette heure matinale.
Traduction de mon propos : les gens ne transpirent pas, ou peu à 8h30 du matin ou du moins, l’odeur ne se dévoile. Merci le grand manteau en laine qui retient les émanations (Ce sujet fera également l’objet d’un prochain post) …

Le bras gauche


Le bras droit


Deuxième annonce : « Afin de fluidifier le trafic, nous allons rester à quai quelques instants »

… toujours calée entre les deux bras, comme chaque jour, je prends mon mal en patience (vous me direz, je n’ai pas vraiment le choix) et je replonge, je m’enferme dans ma bulle musicale.

En raison de présence de personnes sur les rails, je vous dis bonne lecture et bon transport.

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